Voyez comment les terrils sont réimaginés et transformés en biens naturels et culturels, bien au-delà de leur utilisation d’origine.
Escalader une montagne… Trop facile, trop banal. Mais se hisser au sommet d’un terril, pour la vue, pour l’histoire, pour sentir et ressentir tout un pays, voilà une nouvelle aventure !
Empruntez le sentier qui vous ménera en haut de l’un des deux terrils jumeaux du Pays à Part, cousins pas si lointains des jumeaux de Loos-en-Gohelle et à peine moins hauts ! La vue à 360° du belvédère offre une vue imprenable sur l’ensemble du bassin minier. Des panneaux expliquent l’histoire de ces terrils, l’évolution de leurs fonctions et pourquoi il est important de les préserver. La meilleure source d’informations reste toutefois les locaux que vous rencontrez et qui sont fiers de partager ce passé mais méfiez-vous, ils peuvent être très bavards.
Et si vous buviez du vin sur un terril ? Témoins vivants de la vie de milliers d’hommes et de femmes pendant plus de 100 ans, les terrils ont été réinventés. Installer des pieds de vigne sur le « terril escargot » d’Haillicourt. Quel est le sens de tout cela ? Le sens, c’est de donner un nouveau visage au passé. Un visage qui invite à la fête et au plaisir sur ces anciens lieux de sueur et de dur labeur. C’est ainsi que le « Charbonnay » est né ! 2 000 pieds de Chardonnay plantés, en plein cœur du pays minier. Un projet ambitieux et un peu fou que l’on doit à deux vignerons : Olivier Pucek et Henri Jammet ! C’est le seul cépage qui pousse sur un terril. Des vignes bio sur une terre noire… Quelle histoire !
Vous pouvez tenter une ascension des terrils du Pays à Part par vous même ou lors d’une visite organisée par l’Office de tourisme de Béthune-Bruay. L’office propose également à certaines périodes de l’année une ascension du terril viticole avec dégustation.